La claudication intermittente se manifeste, entre autres, par une gêne au niveau des jambes lors de la marche, qui disparaît au bout de quelques minutes de repos. En Belgique, à ce stade, les patients sont très souvent envoyés vers le chirurgien vasculaire avec des procédures invasives (dilatation par ballonnet avec ou sans stent, éventuellement pontage).
Pourtant, la littérature (inter)nationale est claire : un programme « conservateur » doit dans un premier temps être proposé au patient.
Ce processus consiste à :
La littérature montre qu'à long terme (3 à 6 mois) les résultats fonctionnels pour le patient (sans douleur et distance de marche augmentée) sont comparables aux procédures invasives, mais qu'avec la procédure conservatrice les résultats durent plus longtemps et que la qualité de la vie est nettement meilleure. Après une procédure invasive, le risque de réintervention après 2 ans est d'environ 35 %.
Le médecin diagnostique une claudication intermittente et prescrit : « Claudication intermittente phase X ».
Il oriente le patient vers un thérapeute ClaudicatioCare et mentionne comme traitement : « Traitement conservateur avec thérapie par les exercices supervisés et conseils d'hygiène de vie ».
Le nombre de séances ne doit pas être indiqué sur la préscription.
En tant que médecin, vous pouvez vous attendre à un premier rapport du kinésithérapeute après 6 mois, qui vérifiera s'il y a une nette progression de la distance de marche.
Un autre rapport suivra après 12 mois.
Douleurs / crampes / sensation désagréable dans les jambes (inférieures) après une certaine distance de marche
Disparaît au repos (maximum 10 min)
Examen clinique et/ou index cheville-bras et/ou imagerie médicale
Kinésithérapie sur prescription : claudication intermittente, 36 séances avec rénumération directe du kinésithérapeute par le biais du projet. Le patient ne paye rien.
Renseignez-vous www.claudicatiocare.be pour trouver un kinésithérapeute qualifié dans la région
Vous pouvez vous attendre à un rapport intermédiaire et final du kinésithérapeute
Référez le patient à un spécialiste vasculaire